Dossier assassinat de l’ambassadeur italien : Le dircaba de Kankonde suspendu !

 

Le Directeur de cabinet adjoint de la Vice-primature de l’intérieur, Bulakali Mululunga a été suspendu de ses fonctions. A en croire un communiqué signé le mercredi 24 février 2021 par le Vice-ministre de l’intérieur faisant l’intérim de Gilbert Kankonde en mission officielle, il est reproché au dircaba de ce Ministère d’avoir signé un communiqué officiel au nom du Gouvernement « sans mandat ni qualité », attribuant la mort de l’ambassadeur italien en RDC Luca Attanasio aux rebelles hutus rwandais des FDLR.

« Le Vice-Ministre de l’intérieur faisant l’intérim du Vice-premier ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières en mission officielle, porte à la connaissance du public que Monsieur Bulakali Mululunga, Directeur de cabinet adjoint du Ministère a été suspendu de ses fonctions ce mardi 23 février 2021 pour avoir signé et publié sans mandat, ni qualité, un communiqué officiel lundi 22 février 2021 sur certains médias nationaux et internationaux au nom du Vice-premier ministre, Ministre de l’Intérieur Sécurité et Affaires coutumières engageant le Ministère et le Gouvernement de la République à la suite de l’assassinat de l’ambassadeur d’Italie et compagnons, en Province du Nord-Kivu », peut-on lire dans ce communiqué parvenu à la rédaction d’ACTU7.CD.

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Sa suspension, poursuit le document, est conforme aux dispositions de l’article 31 du règlement n°20/016 du 27 mars 2020.


Pour rappel, dans son communiqué rendu public quelques heures seulement après le meurtre de l’ambassadeur de l’Italie en RDC, le directeur de cabinet adjoint de la Vice-primature de l’Intérieur, affirmait que le Gouvernement congolais n’a pas pu assurer la sécurité du convoi dans lequel se trouvaient Luca Attanasio et consorts « faute d’information » sur leur départ pour le Nord-Kivu. Bulakali Mululunga n’a pas hésité de pointer du doigt accusateur les FDLR comme auteurs de cet assassinat. Accusations balayées d’un revers de la main par les rebelles hutus rwandais qui, à leur tour, ont indexé les FARDC et l’armée rwandaise en raison de leur proximité sur le lieu du meurtre.

Patrick Nguwo

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