Lors de leur rencontre mardi 16 mars 2021 au Palais du peuple, Bintou Keita et Christophe Mboso ont eu des échanges sur les changements climatiques et la nécessité de préserver les forêts congolaises, deuxième poumon écologique de la planète, après le Brésil.
De ces entretiens, mentionne la représentante d’Antonio Guteress en RDC, il ressort que 47% des forêts africaines se trouvent en RDC. D’où selon elle, l’intérêt de préserver cet aquis écologique.
« Nous avons parlé de l’importance de travailler sur l’environnement. Je ne le savais pas, je l’ai apprise seulement lors de cet échange, pour ce qui concerne le continent africain, 47% des forêts se trouvent en RDC qui occupe la seconde place après l’Amazonie au Brésil », a-t-elle révélé devant la presse.
À elle d’ajouer, « en même temps, nous avons parlé de la nécessité de préserver l’environnement et de contribuer aux efforts mondiaux en ce qui concerne les changements climatiques ».
Avec sa position géostratégique, située au centre de l’Afrique, la RDC est une banque écologique. Pays à biodiversité, le pays de Lumumba est immensément riche en ressources naturelles. Ses forêts, parcs avec des espèces innombrables dont certaines n’ont la vie que sur le sol congolais, ses réserves naturelles font d’elle (RDC) un scandale géologique.
Deuxième poumon vert au monde après le Brésil, la RDC vit une réalité paradoxale, d’une nation riche mais avec une population pauvre. Plusieurs réalités peuvent illustrer ce cas, notamment avec l’exploitation du gaz méthane dans le lac Kivu, à la frontière entre la RDC et le Rwanda. Pendant que cette ressource est produite par partie congolaise, c’est le pays de Kagame qui exploite, alors que la RDC n’a même pas encore débuté les études, moins encore intéressé ses experts.
Aussi, pendant que sa population meurt de soif de faim et vit dans le noir, le Congo voudrait transféré ses eaux du fleuve Congo vers le Tchad pour alimenter son lac. Il y a de quoi se plaindre.
Josué Mfutila