« Toutes les propositions de réformes doivent être adoptées consensuellement en dehors des institutions illégitimes actuelles » (Lisanga)

 

Lisanga Bonganga, coordonnateur de la Dynamique pour une sortie de crise (DYSOC), estime que « toutes les propositions de réformes en rapport avec le prochain processus électoral doivent impérativement faire l’objet d’une adoption consensuelle, en dehors des institutions illégitimes actuelles ». Dans une déclaration envoyée à ACTU7.CD, il propose que ces discutions se fassent entre les trois parties prenantes à la crise, à savoir : l’Union sacrée de la nation, le Front commun pour le Congo (FCC) et la coalition LAMUKA.

L’ancien ministre d’État en charge des Relations avec le Parlement affirme que c’est « la seule voie viable pour mettre fin à cette crise et reconstruire la cohésion nationale nécessaire à la paix, à la stabilité et au développement de notre pays ». La DYSOC et Lisanga soulignent qu’ « une fois adoptées par consensus, les propositions des réformes sus-évoquées seront entérinées comme telles par le Parlement, le plus rapidement possible.

Mais aussi, expliquent-ils, cette démarche « vise à décourager les épigones putatifs qui peaufinent des stratégies malencontreuses aux fins de repousser irrégulièrement le délai de tenue des élections au-delà de 2023 et maintenir ainsi, un régime totalitaire, pourtant agonisant, dans lequel la parole du Président de la République a force de loi ».


Faute de s’inscrire dans cette démarche, la DYSOC promet « de mobiliser toutes les forces démocratiques et l’ensemble du peuple congolais autour des actions de grande envergure sur terrain, pour exiger la démission des autorités du pouvoir en place et l’organisation des élections anticipées conformément à la Constitution ».

Dans cette même perspective la DYSOC dirigée par Lisanga Bonganga félicite Martin Fayulu, coordonnateur en exercice de la coalition LAMUKA, pour avoir initié des réformes institutionnelles nécessaires, avant les prochaines échéances électorales. L’une de ces réformes vise notamment la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Commission électorale nationale Indépendante (CENI) publiée le vendredi 12 mars dernier et « accueillie favorablement par le peuple congolais ».

Tout en soutenant indéfectiblement la vision de Martin Fayulu à travers ces réformes institutionnelles documentées, la DYSOC invite vivement la classe politique, toute tendance confondue et les forces vives de la nation regroupées au sein de la société civile plurale, de s’en approprier pour permettre la dépolitisation et l’efficacité de la centrale électorale en vue de l’organisation des élections crédibles.

Rachidi Mabandu

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