CENI : Dodo Kamba accusé de « vouloir imposer Denis Kadima comme président » contre la volonté d’autres confessions religieuses

Selon des activistes pro démocratie, il s’observe un climat de méfiance et trahison au sein de la Plateforme des confessions religieuses de la RDC. Se confiant au média en ligne non-aligné, ces activistes pro-democratie dénoncent « encore le démon de la corruption qui refait surface parmi les religieux à l’approche de la désignation des candidats à la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante) ».

Après « la triste expérience de l’épisode Malonda, quelques confessions religieuses ne semblent pas tirer des leçons de l’histoire ». C’est l’évêque Dodo Kamba, des églises de réveil, soulignent ces activistes, qui mène la barque pour cette fois-ci.

« Il brandit à qui veut le voir et raconte à qui veut l’entendre que Denis Kadima serait le condidat non négociable du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi à la tête de la CENI. Sans mesurer les conséquences de cet acte qui ternit l’image du Président de la République sur le plan national et international, l’évêque Dodo Kamba, avec le concours de quelques conseillers du Chef de l’État, ose aller plus loin pour tenter de déstabiliser les confessions religieuses qui s’opposent à sa démarche », dénoncent ces activistes.


D’après leurs dires, Dodo Kamba « sème déjà le désordre et la division parmi les religieux. Il vient de remplacer le Révérend Emmanuel Kazadi par son avocat personnel au secrétariat technique de la Plateforme. Pourtant, son avocat personnel, Maître Guylain, n’assume aucune responsabilité dans la structure des églises de réveil et n’a aucune expertise dans le milieu des clergés ».

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Et de s’interroger, « pourquoi avoir retiré le Révérend Emmanuel Kazadi du secrétariat technique en ce moment précis ? parce qu’il craint la forte personnalité de son collaborateur et son expertise avérée en matière électorale. Il voit les autres partenaires religieux s’intéresser à la candidature de son collaborateur plutôt qu’à celle de Denis Kadima qui n’a aucun lien avec les confessions religieuses ».

D’après les mêmes sources, Kamba aurait clairement dit à Kazadi qu’il ne défendait pas ses intérêts et il ne pourra plus le représenter. Comme si le délégué représentait le Chef en lieu et place de l’organisation.

« Cette attitude vient de confirmer tous les stratagèmes de Dodo Kamba qui rêve absolument réaliser sa mission. Il promet même à son entourage des postes à la CENI.
Actuellement, les quatre confessions religieuses ( Musulman, Orthodoxe, Armée du salut et églises indépendantes) ne digèrent plus les manipulations de l’évêque Dodo. La CENCO et l’ECC restent fermes dans leur position de ne plus tolérer l’instrumentation des confessions religieuses par les politiciens. Elles tiennent à la crédibilité du processus électoral de 2023 », font savoir les accusateurs de Dodo Kamba qui ont parlé sous le couvert d’anonymat.

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Josué Mfutila

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