Qui a dit que l’affaire Bukanga-Lonzo était close ? Loin s’en faut s’il faut s’en tenir aux dernières nouvelles en provenance de la Cour de cassation où l’ancien premier ministre, Augustin Matata Ponyo Mapon est convoqué le 11 juillet devant des juges prêts à rebondir après le flou d’il y a quelques mois sur la compétence des juridictions à juger un ancien chef du gouvernement.
Il faut dire ici que la justice tient à l’éclatement de la vérité dans cette affaire où l’Etat congolais fut roulé à hauteur de 200 millions de dollars sans y tirer le moindre bénéfice selon le rapport de l’IGF. Incontestablement, le mariage Matata- justice, c’est pour la vie. L’opinion se souvient de la gesticulation orchestrée par l’homme à la cravate rouge lorsque le Sénat décida de le défaire de ses immunités parlementaires faisant croire à un acharnement contre sa personne.
Préoccupation d’un analyste familier des questions de développement : qui a oublié que le Congo est un champs des politiques où chacun puise à tours des bras et non du peuple? Pour ce chevronné des débats, la quasi totalité de ceux qui ont acquis une parcelle d’autorité de 1960 jusqu’à une certaine période, portent les stigmates de la descente aux enfers du pays.
Par simple déduction à ce raisonnement, on comprend vite pourquoi un acteur politique, conseilla Matata Ponyo d’affronter la justice pour au besoin, se décharger à cet effet. Ainsi, comme diraient certains, l’épée de Damoclès reste suspendu sur l’ancien premier ministre de Joseph Kabila.
Zamenga Odimbale