Depuis une période relativement longue, le pouvoir en place semble avoir opté pour le régime des comités de gestion intérimaires à la tête des entreprises publiques. On n’en connaît en tout cas peu qui soient dirigées par des comités de gestion confirmés ou nommés par ordonnances présidentielles.
Plusieurs questions taraudent les esprits des congolais propriétaires naturels de ces entreprises et des analystes qui réalisent à peine le bien fondé de cette façon de faire des autorités du pays. Dans le fond, à quoi rime la direction des entreprises publiques par des animateurs intérimaires? Se poserait-il un problème de crise de confiance ? Mesure-t-on les conséquences en laissant s’éterniser les intérimaires ? Les congolais attendent jusqu’à présent des réponses appropriées à ses différentes préoccupations.
Aussi, bien que depuis un bail tout est motivé en sous main par la politique, peut-on comprendre que les fils maisons fassent aussi défaut pour diriger avec compétence comme chefs d’entreprise de l’ex ONATRA, l’ex OCPT, l’OCC, la RVA, la RTNC, l’ARCA, DGDA ?… Si à la limite, il faille considérer l’hypothèse selon laquelle ceux qui sont là méritent, pourquoi ce long temps préalable à leur confirmation ? L’intérim, fait remarquer un analyste est une période revêtue des certaines limites.
D’où s’attendre au progrès devient relativement si compliqué. Ainsi, les entreprises publiques étant appelées à des performances pour sortir le pays du carcan, il y a nécessité obligeant le pouvoir en place à changer le fusil d’épaule dans la gestion des entreprises publiques par des intérimaires.
Zamenga Odimbale