C’est devenu une réalité contraignante pour les usagers du transport en commun à Kinshasa. La tarification à souhait de la course par les chauffeurs commis au transport en commun à Kinshasa où la démocratie a gagné un secteur pourtant réglementé.
Cette tarification de la jungle s’est imposée au grand damne des kinois. Le prix de la course est doublé, triplé voire quadruplé par des chauffeurs véreux. Une triste réalité vécue aux heures creuses de l’avant-midi tout comme de l’après-midi. Les pauvres passagers entassés à bord des véhicules vivent les conditions de vie de l’enfer bien qu’ils aient mis la main dans la poche pour se soumettre à la volonté du conducteur.
Curieusement, cette tarification de la jungle semble avoir reçu le quitus des autorités compétentes notamment, l’hôtel de ville via le ministère provincial des transports, le ministère National du même secteur. L’inactivité et la complaisance ont sans nul doute élu domicile dans ces ministères. Tous à commencer par les pouvoirs publics inertes face à un état des choses dramatique.
Pour les chauffeurs, leur comportement est tributaire de la guerre en Ukraine qui aurait motivé l’augmentation du prix à la pompe. Mais en réalité lorsqu’il y a augmentation, elle l’est de 100 FC dans la zone ouest. Donc justifier la multiplication du prix de la course par deux, par trois ou par quatre ne tient pas du tout. Déjà fait-on remarquer, le respect de la tarification officielle de la course ne fait pas partie de la culture des chauffeurs et propriétaires des véhicules commis au transport en commun.
D’où la nécessité impérieuse pour les pouvoirs publics de sévir contre les auteurs de la tarification de la Jungle.
Zamenga Odimbale