Il se disent rois à Kinshasa où leur contrôle est souvent relégué au second plan. Les moto taxi-mans communément appelés Wewa sont libres de rouler sans documents de bord ni plaques d’immatriculation.
Étonnant, lorsqu’à la date d’expiration ce mercredi 10 août, leur accordée pour l’achat des plaques d’immatriculation, 90% des motos-taximen ont l’audace de se dire sans moyens financiers de se mettre en règle avec l’exigence de l’autorité urbaine, plaçant du coup, cette dernière devant un défi.
Question : comment comprendre que l’on possède le nécessaire pour s’acheter une moto de 1200$ et ne pas disposer des moyens de se mettre en règle avec l’autorité, préférant rouler sans documents de bord ni plaque d’immatriculation ? Où en sommes nous? dans une jungle? s’interrogent les Kinois, du reste victimes des bavures des Wawa, Ces conducteurs des motos – taxis libres.
Le gouverneur de la ville est placé devant ses responsabilités face au je-m’en-mafoutisme de Wewa. L’heure est venue, pensent des observateurs de frapper durement car l’Etat de droit c’est avant tout, le respect de la loi. Le contraire signifie laisser faire. Les Wewa, faut-il le rappeler, se comportent en hors la loi alors que nul n’est censé l’ignorer. À Kinshasa, il n’est pas rare de voir sur les Terminus et autres parkings publics des taxateurs des motos-taxis. Un travail à accompagner certes, mais il faut pousser très loin la vision dans la mesure où cette opération se limite jusque-là à un droit de parking.
Les Wewa n’ont pas de choix, tout ce qui roule doit avoir une plaque d’immatriculation. Cela serait l’obligation première pour les conducteurs des motos- taxis avant de mettre en circulation leurs engins.
Hélas ! La maladie de toujours, laisser faire demeure.
Que l’on s’en foute, c’est placer l’autorité devant ses responsabilités. D’où la nécessité impérieuse d’appliquer la loi.
Zamenga Odimbale