Vente des plaques d’immatriculation pour motos à Kinshasa : une opération de charme?

 

C’est depuis près de trois semaines déjà que le recouvrement forcé des plaques d’immatriculation pour motos est en cours avec à la clef, le contrôle des casques et documents de bord. Ayant compris le sérieux de la chose, ils sont nombreux les propriétaires des motos toutes catégories confondues à s’exécuter en achetant la plaque à 33$ et le casque à 22 $ de peur de subir la rigueur de la loi après l’expiration du moratoire du gouverneur de la ville, Gentiny Ngobila. Seulement voilà, à ce jour, un flou opaque entoure la traçabilité des recettes issues de cette opération. Ceci se comprend par le fait que l’argent se perçoit en mains propres et non à la banque comme l’exige la loi.

Des agents sont déployés sans aucun équipement bancaire à des coins préalablement choisis pour exécuter la tâche. Et aussi curieux que celà puisse être, le contrôle promis avec fracas des motocyclistes hors la loi tarde à être visible. Des éléments ci haut répertoriés concourent à affirmer que tout est suspect et mérite une enquête visant à déterminer la destination des fonds collectés par l’hôtel de Ville de Kinshasa. Sinon, la conclusion selon laquelle, la vente des plaques d’immatriculation pour motos n’aura été qu’une opération de charme, trouverait sa place.

Lire aussi  Sylvestre Ilunga à l'assemblée nationale : "Dans ces circonstances, je me tiens à la disposition du seul bureau définitif"

Zamenga Odimbale


 

Lire aussi

Les plus populaires