Bataille pour l’annulation de l’obligation de déclarer les achats d’armes : Kinshasa aurait-il réalisé l’urgence de recadrer le tir ?

 

Certainement oui. À la 77 ème Assemblée générale de l’ONU, le Congo- Kinshasa faisant face à plusieurs défis d’ordre sécuritaire avec l’interminable guerre dans sa partie Est, veut faire entendre sa voix sur la nécessité d’annuler l’obligation de déclarer ses achats d’armes et munitions au comité des sanctions de l’organisation planétaire.

Une mesure qui empêche le géant africain en termes d’étendue d’affronter les différents groupes armés qui écument la région de l’Est dont le M-23. Cette nécessité s’est accentuée avec l’aveu d’impuissance de la MONUSCO tel que l’a déclaré le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres

Ce groupe criminel créé par Kigali a pour mission d’exécuter le plan de balkanisation de la RDC, un rêve longtemps caressé par des puissances étrangères.


Kinshasa a compris que dans un contexte d’un complot international, il faut activer les trois fronts pour parvenir à la paix. Sinon évoquer seulement le dialogue entre l’Ouganda, le Congo et Rwanda comme le souhaite, Antonio Guterres n’est pas assez consistant. On ne sait pas aller en négociation en position de faiblesse. Dans ce cas, il s’agira de subir les diktats de l’ennemi. Force est de relever le fait que toutes les initiatives en faveur du dialogue déjà entreprises se vouent à l’échec.

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C’est la preuve intengible de la présence de la donne complot contre le pays. Les observateurs suggèrent au président de la République Félix Antoine Tshisekedi de pousser loin cette logique. Les congolais sont lassés des tueries injustes et sollicitent la paix pour amorcer le développement de leur pays.

Zamenga Odimbale

 

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