MONUSCO : Que des tombes 23 ans après !

 

L’aveu d’impuissance de la MONUSCO à tenir devant le M-23 tel que reconnu dimanche 18 septembre par le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres ouvre la voie à un débat dans tous les sens notamment, sur le nombre des morts, victimes de cet état des choses.

De 1999, année marquant la venue au Congo Kinshasa de la plus grande mission Onusienne à ce jour, deux décennies et trois ans se sont écoulés. Plus ou moins 7 millions de congolais tués, victimes de la Barbarie des groupes armés dans la partie Est. Des tombes qui crient vengeance. À suivre Antonio Guterres, on comprend vite que la MONUSCO a laissé faire. Non seulement pour le cas du M-23 mais aussi pour celui des autres groupes armés en prolifération vertigineuse. Après 23 ans de la présence de la MONUSCO marquée d’abus en charge des casques bleus, les congolais comprennent que la solution ne s’appelle pas la communauté internationale.

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Que des tombes pour continuer à compter sur les bourreaux! Les groupes armés tuent et poursuivent leur oeuvre destructrice des vies humaines avec la complicité de tous. Antonio Guterres vient d’ouvrir un coin de pan qui fera certainement tâche d’huile.


Zamenga Odimbale

 

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