Transco à Mbuji Mayi, Kisangani, Kananga sans lettre de noblesse à Kinshasa !

L’arrivée à Kananga des bus de la Société de Transport au Congo, Transco est annoncée avec pompe depuis peu.

Le but est de servir sans nul doute l’arrière pays ou d’autres villes de la RDC en moyens de déplacement et faire de Transco une société de transport urbain réellement national. L’initiative est à saluer.

Seulement voilà, créée en 2012, Transco est loin de hausser les épaules en termes de progrès. À Kinshasa où l’entreprise a vu le jour, Transco éprouve d’énormes difficultés à convaincre.
Déjà, quelques quatre années seulement après le lancement de ses bus, Transco gérée à son temps tel un bien privé a connu une décente aux enfers quasi irrémédiable. Le charroi automobile qui comptait près de 500 bus n’avait rien à présenter en 2016.


C’est l’avènement du nouveau régime qui sauva la situation avec l’acquisition d’un autre parc automobile. Une série des bus ayant eu pour mérite de redonner espoir aux Kinois. À ce jour, soit trois années après le renouvellement du charroi automobile, Transco est loin de resplendir. Les gestionnaires actuels ayant hérité d’une dette sociale difficile à éponger, ne peuvent se frotter les mains par prétention d’un quelconque progrès à moins d’un miracle,

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Ainsi, le fait pour Transco notoirement incapable de se hisser au top à Kinshasa pour de hauts faits preuves des progrès, de se retrouver à Kananga, Mbuji Mayi ou Kisangani ou encore à Lubumbashi paraît aux yeux de nombre d’observateurs comme une fuite en avant. L’expérience fait dire que cette forme de gestion ne peut en aucun cas produire le résultat escompté.

Zamenga Odimbale

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