L’espace politique congolais est tout sauf la qualité. Une manière pour un analyste de paraphraser l’ancien président sénégalais, Abdoulaye Wade en visite à Kinshasa au début de la décennie quatre vingt dix.
Le comportement de la classe politique congolaise n’a pas changé de 1960 à ce jour. Si durant la période post indépendance, la faute incombait à la carence d’intellectuels ou le manque de maturité politique dans ceux qui prétendaient exercer l’art politique, il est fort regrettable que la même maladie ait la peau dure en ce moment où le pays compte un paquet non négligeable d’intellectuels des héritiers politiques formés dans les grandes universités du monde.
L’homme politique congolais est cupide, flatteur, opportuniste, égocentriste, traître, prostitué politique, dépourvu du sens de l’honneur, de l’élégance, en un mot comme en mille, il est médiocre. Un qualificatif qui lui colle mieux sur la peau et contre lequel le seul remède efficace reste la refondation du pays par la renaissance de l’opérateur politique congolais.
La société congolaise s’écroule du jour le jour. Il y a nécessité urgente de la sauver des antivaleurs à la base de la descente aux enfers du pays. D’où l’impérieuse nécessité d’une purge visant à nettoyer la Nation de cette classe politique corrompue et conçue pour avilir la population. La société congolaise est malade de sa classe politique. L’Operateur politique Congolais n’a de leçon à donner à personne sur la planète des humains.
C’est ici le lieu d’interpeller l’actuel pouvoir au sommet de l’État. L’UDPS a longtemps constitué l’espoir de tout un peuple. Revoir les différents maux énumérés à ce temps où l’ex fille aînée de l’opposition préside aux destinées du pays est tout simplement absurde.
Zamenga Odimbale