Grogne chez Pain Victoire : les agents réclament 15 mois d’arriérés de salaire

 

Impayés depuis 15 mois, les travailleurs de la méga boulangerie Pain Victoire ont décidé de hausser le ton face à leurs employeurs, les libanais Nazem Said Ahmad et Saleh Assi propriétaires de plusieurs entreprises en RDC, notamment la méga-boulangerie Pain Victoire, la minoterie Minocongo, la société de transports TransGazelle…
Hormis ceux réclamant leurs arriérés de salaire, l’on note également des travailleurs licenciés abusivement et qui exigent leurs décomptes finaux.

On en sait un peu plus sur ce dossier où des congolais outre les quelques engagés, bénéficiaires d’un traitement de vassal, sont pour la plus part des journaliers minables.
Ils travaillent nuit et jour sans repos de peur de perdre leurs emplois d’esclaves. Cela n’est un secret pour personne que Pain Victoire n’a pas de concurrents à Kinshasa ou dans d’autres villes du pays. Ce qui par conséquent, génère d’énormes bénéfices au profit des propriétaires identifiés comme des puissants hommes d’affaires oeuvrant en République Démocratique du Congo.

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L’on se souviendra également que les deux libanais font l’objet des sanctions américaines pour financement des terroristes du Hezbollah. L’Organisation réputée pour ses actions djihadistes au Proche-Orient, bénéficie du financement de Nazem Said Ahmad et Saleh Assi installés au Congo où « ils se servent des fils et filles de ce pays moyennant des salaires d’esclaves alors qu’ils s’enrichissent dans la mafia au profit du terrorisme ».


Selon certains travailleurs de Pain Victoire, « ces libanais sont couverts par un député national, à qui ces deux esclavagistes des temps modernes versent aussi des pots de vin ». L’on ne sait pas croire que cette forme d’exploitation des congolais par des expatriés hommes d’affaires soient-ils, se porte à merveille au moment où le pays à un gouvernement responsable. Par Où sont passés les ministres sectoriels ? Il y a urgence d’évaluation dans le secteur de l’emploi en RDC.

Aussi, font noter certaines sources, se sentant accusés,
Nazem Said Ahmad et Saleh Assi, ont décidé d’inventer des stratagèmes pour bien évoluer. Ils utilisent des sociétés avec des pseudonymes pour faire leurs affaires mais, au-delà de tout, la responsabilité de veiller au bien-être des citoyens congolais incombe aux dirigeants. Que des opérateurs économiques, expatriés du reste continuent de les exploiter, cela mérite dénonciation.

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Zamenga Odimbale

 

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