RDC : L’OIF vomie!

Les appels à quitter l’Organisation Internationale de la Francophonie, OIF se multiplient en République Démocratique du Congo, l’un des plus vastes Etats francophones du monde.

Des politiques à la société civile, tout le monde voit désormais d’un mauvais oeil la présence de la RDC dans cette organisation qui affiche un silence complice devant l’agression dont est victime l’un de ses membres par un autre membre qu’est le Rwanda. Un autre fait gravissime, ce sont les propos tenus récemment par la secrétaire générale rwandaise, Louise Mushikiwabo de l’Organisation contre la RDC agressée par son pays d’origine en lieu et place de rester neutre.

D’aucuns demandent aux autorités congolaises de suspendre ou carrément se retirer de cette organisation et de migrer vers l’espace anglophone. L’on est tenté de dire que la Francophonie est vomie en République Démocratique du Congo.
D’où ces appels à oublier l’Organisation. Il est important de rappeler que la brouille entre le Rwanda et la France au sujet du génocide rwandais de 1994 a conduit la France à céder aux caprices du minuscule Rwanda qui avait déjà migré vers l’espace anglophone. L’on se souviendra que Paul Kagame tint à son temps des discours en anglais ou en kinyarwanda lors des assemblées à majorité francophone.
Le dictateur poussa son courage très loin jusqu’à accorder des audiences en anglais à des responsables francophones. Quelle audace !

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Paul Kagame est respecté dans sa peau de capriceux. Il s’est vu confier via Louise Mishikiwabo alors ministre des affaires étrangères, la présidence de la Francophonie au terme du mandat de la Canadienne Mickaël Jean. C’est ici que des analystes estiment de ce fait, que le géant francophone RDC n’a aucun intérêt à marquer les pas. Se retirer ou suspendre la participation du pays à l’OIF devient d’une nécessité impérieuse en ce temps où, la montée patriotique se fait de plus en plus sentir. Se faire respecter est un devoir pour chaque dirigeant.

Le Congo, est victime d’un complot international visant sa partition. Tout semble permis contre cet État, quatre fois plus grand que la France. Il est donc temps de se faire respecter. Prendre la mesure du problème et mettre en place des stratégies à l’interne en commençant par une même vision dans la gestion du pays, serait la meilleure des solutions.

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Zamenga Odimbale

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