Ils sont vingt quatre nouveaux bourgmestres des vingt quatre communes de Kinshasa. Un véritable coup de balai annoncé par le vice-gouverneur Gérard Mulumba dit Gecoco à qui les kinois renvoient l’ascenseur.
L’urgence selon l’autorité provinciale s’imposait au regard des défis à relever dans chaque commune de la ville de Kinshasa dont le dénominateur commun reste l’insalubrité qui vaut l’appellation Kin la poubelle à la capitale RD-Congolaise.
Une réalité triste. Toutes les initiatives en faveur de l’assainissement de la ville n’ont pas apporté grand chose en termes de changement. La célèbre opération kin bopeto a montré ses limites. Conséquence, Kinshasa sombre dans sa traditionnelle insalubrité.
Les causes de cet échec sont multiples notamment, le manque d’accompagnement de l’autorité urbaine par les bourgmestres , l’absence de vision à long terme etc.
Au niveau des bourgmestres, l’inactivité a battu le record. Lors des dernières pluies qui se sont abattues à Kinshasa, les inondations ont failli emporter des communes entières confrontées outre aux problèmes de vieillissement, à ceux d’absence des caniveaux pour la canalisation des eaux des pluies.
Les nouveaux bourgmestres ont la charge de redorer le blason terni de Kinshasa sur tous les plans. La ville a perdu sa saveur d’une capitale. L’insécurité avec le phénomène Kuluna, la délinquance juvénile, les antivaleurs, les problèmes liés au manque d’eau potable, pas d’électricité, un boom démographique comme immobilier suspect, bref Kinshasa est à reconstruire et cela n’est possible qu’avec des bourgmestres travailleurs et dynamiques. Les kinois sont aux aguets dans l’attente des résultats.
Zamenga Odimbale