Au moins cinquante-deux (52) cas de décès des déplacés de guerre ont été notifiés entre septembre et novembre dernier dans différents sites de déplacés dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu. Selon l’infirmier superviseur, chargé des soins préventifs au sein de la zone de santé d’Oïcha, chef-lieu du territoire de Beni, ces décès résultent principalement des problèmes « d’anémie et de malnutrition ».
Dans une interview accordée à la presse locale ce lundi 12 décembre, Kule Kyusa rapporte que les populations déplacées hébergées dans les sites de Kelekele, Linzo et Kibikeba dans la région de Mbau et ceux de Mwangaza, Muloku, Luvangira et celui de l’ISTM en commune d’Oïcha, ne bénéficient pas d’une prise en charge médicale adéquate. Parmi ces décès figurent également des enfants.
Ce spécialiste de la santé humaine fait savoir que trente-quatre (34) de cinquante-quatre (54) cas de décès sont survenus dans des structures sanitaires de la place pendant que les dix-huit (18) autres ont été notifiés au sein de la communauté, sans intervention médicale.
L’infirmier superviseur chargé des soins préventifs dans la zone de santé d’Oïcha urge les responsables de cette entité sanitaire sur la nécessité de définir des mesures de prévention des risques liés au faible accès des déplacés aux soins de santé.
Didy Vitava