Il est possible qu’un attentat terroriste vise Kinshasa ce jeudi. C’est ce qu’on peut lire dans une lettre rendue publique par l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) depuis la soirée de mercredi.
Dans ce document, ce service de sécurité, qui dit avoir été informé par des services amis, note que l’endroit sûr où pourrait avoir lieu cet attentat terroriste n’est pas signifié, mais viserait de hautes personnalités civiles et militaires et devaient être exécuté par deux (2) terroristes « dont l’habillement impeccable, ne pourrait faire l’objet d’un moindre soupçon », pendant que l’explosif serait transporté dans un véhicule qui transporterait des vivres.
Dans cet ordre d’idée, l’ANR a donné des instructions fermes à tous ses services, notamment la Direction de Sécurité Intérieure (DSI) et la Direction de Sécurité Extérieure (DSE).
« (…) Elle (la hiérarchie, ndlr) m’a chargé de vous demander de mettre tous vos agents en alerte maximale pour la surveillance des mosquées, supers marchés, de tous les lieux à forte concentration humaine, des hôtels les plus fréquentés par des personnalités VIP des églises et campus universitaire », écrit le directeur de cabinet de l’administrateur général de l’ANR.
Ce fait rappelle l’arrestation, les semaines passées, des militaires rwandais qui ont atterri à Kinshasa sous couvert d’une ONG pour espionner la zone.
« L’acquisition par ces espions d’un important patrimoine foncier dans le périmètre de l’aéroport international de N’djili et de la base militaire de Kibomango a laissé entrevoir la préparation d’un plan machiavélique similaire à celui à la base de l’assassinat de Juvénal Habyarimana (ancien président rwandais) et de son homologue burundais en 1994 », aviat expliqué le Vice-ministre de l’Intérieur.
Patrick Nguwo