De plus en plus des langues se délient pour révéler les pans cachés de l’affaire suspension du directeur général de la société nationale d’électricité, SNEL, Fabrice Lusinde.
Lors d’une émission sur Bosolo TV, un proche du D.G Lusinde a mis à nu ce qu’il a qualifié de complot contre ce mandataire en suspension. Selon lui, deux groupes d’investisseurs se disputaient le projet d’électrification du Kwango. Le premier groupe belge après étude de faisabilité a exigé douze millions de dollars. Le second groupe constitué d’investisseurs indiens a, pour sa part exigé vingt cinq millions de dollars.
Les deux camps s’affrontent via l’ancienne équipe dirigeante de la SNEL révoquée. Nommé, Fabrice Lusinde trouve le dossier sur sa table et le présente au conseil d’administration, ce dernier opte pour le premier groupe. Lusinde transmet le dossier à la ministre Kayinda qui malheureusement n’a pas réagi.
Agissant sous pression d’un groupe de députés originaires du Kwango, la ministre du porte-feuille va opter pour le deuxième projet.
À en croire ce proche de Lusinde, ces députés se sont ligués contre le D.G en complicité avec la ministre pour cause des rétrocommissions. Le directeur général en suspension est victime de sa gestion orthodoxe de la SNEL, une entreprise du portefeuille de l’Etat. Ainsi va le Congo. La mafia se porte curieusement bien alors que le président de la République Félix Tshisekedi ne peut seul relever le pays sans la contribution de ceux en qui il a placé sa confiance pour l’épauler.
Fabrice Lusinde estiment certains analystes au regard des révélations faites sur des médias, est l’un des pions majeurs dont a besoin la SNEL en quête d’un remède efficace. Cependant, lors de son oral devant la représentation nationale, le D.G aurait du convaincre mais hélas, L’arbre est tombée.
Zamenga Odimbale