La nouvelle de la rencontre Kabila et son dernier carré des fidèles vendredi 16 juin à Kingakati a marqué les conversations politiques de ce weekend. Le sujet se trouve sur toutes les lèvres.
Chef du FCC aujourd’hui vidé de ses lieutenants dont la marque particulière est prostitution politique, Joseph Kabila est sorti de son silence de près de trois ans jugé inutile pour appeler ses » guerriers » à la résistance afin de sauver le pays. Sic! Passé à l’opposition depuis 2018, le sénateur à vie et son FCC étaient censés politiquement se constituer en contre-poids du pouvoir en termes d’idées. À ce jour, peut-on faire le bilan de ces idées ? Si oui, où en est-on?
Courageusement, plusieurs analystes n’hésitent pas de répondre par, le fiasco.
D’autre part, Kabila a promis de parler dans les prochains jours. C’est ici que d’aucuns s’interrogent sur le contenu de son premier discours en tant qu’opposant à quelques mois des élections. Primé pour son silence, l’ancien président chercherait-il à créer l’agitation ? L’homme a même été surnommé Recteur de l’université de Kara, traduit littéralement : institution Universitaire des indifférents. En annonçant un discours dans les prochains jours, aurait-il, démissionné de cette Université ? C’est une préoccupation parmi tant d’autres.
Somme toute, l’opinion du reste désintéressée, croît dur comme fer qu’après 18 ans de gestion calamiteuse du pays, rien de bon ne sortira de sa bouche. Sinon des propos aux allures d’une démagogie.
Zamenga Odimbale