Suite à l’imbroglio qui règne au sommet de la ville de Kinshasa, lié au refus des élus provinciaux de la capitale, de se réunir pour sanctionner le gouverneur Ngobila, suivant la demande de la Cour des comptes, le Président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, Godé Mpoyi fait recourt au Vice-premier ministre ministre de l’intérieur et sécurité, Peter Kazadi pour une thérapeutique de choc.
Dans une correspondance adressée au patron de l’intérieur, Godé Mpoyi propose deux voies de sortie : en premier lieu, soit faire pression sur le gouverneur pour payer les émoluments des députés, préalable exigé par ces derniers avant d’accepter la convocation d’une session extraordinaire au cours de laquelle, un seul point sera inscrit à l’ordre du jour ; examen du Cas Ngobila, soit en second lieu, activer les dispositions des articles 63 et 68 de la loi n.08/012 du 31 juillet 2008 relatives aux mesures conservatoires de suspension du gouverneur.
À la lumière de ce qui précède, l’opinion s’interroge sur ce qu’on peut bien appeler pièce de théâtre au sommet de la ville de Kinshasa. Que Ngobila exhibe ses biceps face à ses supérieurs, cela étonne plus d’un kinois malmené à outrance par la gestion calamiteuse de la ville de Kinshasa.
À première vue, il appert nécessaire de stigmatiser l’attitude du gouverneur multicore politique. C’est ici le lieu de saluer la dernière sortie médiatique du vice-gouverneur, Gecoco Mulumba dénonçant, l’impaiement devenu chronique des députés provinciaux de Kinshasa, des membres de l’exécutif provincial, des fonctionnaire de l’hôtel de ville de Kinshasa et autres catégories socio professionnelles de la ville.
Pour des analystes politiques contactés, l’heure est venue et elle est là pour sauver Kinshasa. Nul n’est au dessus de la loi, fut – ce , Ngobila, ensuite, insiste-t-il, les hommes passent, les institutions restent.
Zamenga Odimbale