L’année 2024 s’annonce, celle des chambardements politiques en République Démocratique du Congo. Les élections seront réellement générales pour leur caractère rase- tout.
Si à certains niveaux, le scrutin sera direct, au niveau des gouverneurs des provinces, le législateur a prévu, l’élection au second degré. Les élus provinciaux pourront à leur tour , élire les gouverneurs des provinces. Doter les provinces des nouvelles autorités. Seulement, les congolais dans leur ensemble se montrent encore sceptiques quand à ce mode électoral qui a toujours réservé des surprises désagréables à la population.
L’opinion se souviendra que des individus à la solde du mal ont pris coutume de télécommander les scrutins depuis des officines politiques ténébreuses. Ceci expliquant cela, la conséquence est le résultat mitigé au bout de compte. Certes, d’autres causes peuvent expliquer cette débâcle des provinces, par exemple, le manque des ressources financières requises pour faire face aux charges liées au développement des provinces. Il faut par la suite souligner aussi l’absence d’un leadership managérial dans les personnes prétendument élues gouverneurs des provinces.
C’est ici le lieu d’en appeler au changement tant souhaité afin de sonner réellement la fin de la récréation au niveau des animateurs des institutions provinciales. Avec le nouveau pouvoir issu des élections générales de 2023, le renouveau est possible. L’heure est venue de sonner la fin de l’élection de la médiocrité à la tête des provinces.
Fini donc la récréation qui a assez duré au grand damne de la population, faiseur des rois mais souvent roulée par ses élus provinciaux.
Zamenga Odimbale