Les dénonciations tombent une après l’autre contre la CENI de Denis Kadima. Le cas de la circonstance électorale de Demba au Kasaï Central où quatre élus sur cinq sièges prévus à la députation provinciale ont été proclamés. En attendant de prouver le contraire, dans ce territoire rien n’a été signalé en termes d’annulation des résultats pour tel ou tel autre motif.
Il y a lieu de se demander ce que cache ce comportement de Denis Kadima et ses collaborateurs. Une forme de fraude électorale consistant à remplir en catimini la case vide pour tromper la vigilance du peuple. « On aura tout vu avec cette CENI classée au sommet de la médiocrité », s’indigne un analyste. Si les années antérieures, les choses ont été qualifiées de non lieu, cette fois-ci « c’est la médiocrité au vrai sens du mot » . La mort dans l’âme, la population congolaise assiste impuissante à un spectacle unique dans sa catégorie.
Lorsqu’à Demba, la liste contient une case vide sur les cinq prévues et aucune explication plausible, ça ne se passe qu’en RDC cette forme de tricherie. Qui est cet élu laissé pour compte ? Et pourquoi a-t-on agi ainsi ? La question revient sans arrêt. Que compte faire Kadima qui soit acceptable pour réparer le préjudice causé ? Une montagne des questions demeure étant donné que le mal est profond.
La cour d’appel de Kananga a du pain sur la planche. Le dernier mot revient à la justice pour tenter de panser la plaie.
André Mupech-pech