Candidate à sa propre succession à la tête de la province du Lualaba, Fifi Masuka Saini risque d’être exclue de la course conformément aux lois qui régissent la République Démocratique du Congo (RDC).
À cet effet, les chercheurs de l’IDRH (Institut de Recherche en Droits Humains) qui appellent à éviter les erreurs du passé au Lualaba, exhortent les électeurs de cette province à étudier la candidature de Fifi Masuka en veillant à l’application de l’article 198 de la Constitution.
« (…) Le Gouverneur et le Vice-Gouverneur sont élus pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois par les députés provinciaux au sein ou à l’extérieur de l’Assemblée provinciale (ndlr) », dit l’article 198 de la Constitution.
Pour rappel, la gouverneure a.i Fifi Masuka, qui a confirmé sa candidature le 21 février à la presse de Kolwezi, a déjà été élue deux fois de suite, au poste de vice-gouverneure de province, en mars 2016 et mars 2019. Elle était colistière du gouverneur Muyej Mangez Mans, sur le ticket de la majorité présidentielle d’antan. Son deuxième mandat l’a amenée à occuper le poste de gouverneur par intérim depuis début 2021.
« Sur la base de cette disposition constitutionnelle, le dossier de l’actuelle gouverneure du Lualaba doit être jugé irrecevable par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), avant que les autorités judiciaires ne se prononcent sur cette question pour la beauté de la démocratie dans un État dit de droit », confie un observateur averti au média non-aligné.
Cink Inkonge