Les préparatifs du congrès ordinaire et électif de l’Union Nationale de la Presse du Congo,- UNPC vont bon train. Après l’étape de vérification des dossiers qui a fait grincer les dents à certains candidats, place à l’étape de la tenue de ces assises proprement dites.
À l’étape de vérification des dossiers justement, où certains candidats se sont vu écarter pour défaut des preuves, le cas de Jean Marie Kassamba, pour absence des preuves de nationalité et de diplôme attestant sa formation supérieure, l’agitation est au-delà du tolérable. Le patron de Télé 50 est poussé au comble. Il tire désormais sur tout ce qui bouge via ses chiens méchants largués sur des médias, des journalistes acquis à sa cause ainsi que ses avocats. Ceux là, s’en prennent à Patrick Muyaya, ministre de la communication et médias qu’ils accusent sans preuve d’être l’auteur de la mise à l’écart de Jean Marie Kassamba de Télé 50.
Agissant sous l’effet des espèces sonnantes et trébuchantes, les hommes de Kassamba, créent un drame alors que leur champion est détenteur de la nationalité française qu’il n’a jamais abandonnée, tacle, un observateur averti, avant d’indiquer que les attaques contre Muyaya sont un pétard mouillé, le chien aboie, la caravane passe.
Certes, le travail qui est en train d’être fait n’est pas aussi parfait mais les statuts régissant la corporation sont clairs au sujet des critères pour assumer tel ou tel autre poste de responsabilité au sein de l’UNPC.
À Jean Marie Kassamba de s’y conformer. L’homme doit réaliser le changement politique intervenu au sommet de l’Etat et que le régime Kabila qui a fait de lui roitelet appartient au passé, glisse un autre analyste outillé.
L’UNPC n’est pas un bien privé appartenant à Muyaya pour l’indexer. C’est une ASBL vivant des dons et legs, régie par des statuts. À Jean Marie Kassamba de s’y conformer, full stop.
Zamenga Odimbale