Programme 145 T : à Kabaré au Sud Kivu, les fonds ont pris une destination inconnue

 

Financé par l’Etat congolais en partenariat avec certaines agences du système des Nations Unies dont le PNUD, le Programme de Développement Local des 145 Territoires du pays , ( PDL 145 T) tarde à produire le résultat attendu dans plusieurs coins de la République où la première phase des travaux a commencé il y a plusieurs mois avec la construction, la réhabilitation et l’équipement des écoles, centres de santé et bâtiments administratifs.

Le cas du territoire de Kabaré dans le Sud Kivu où sur les neuf ouvrages programmés et déjà financés, deux sont achevés mais non équipés, les autres sont soit que les travaux marchent à pas de tortue, soit qu’ils sont au point mort ou n’ont jamais débuté. Voilà un cas parmi tant d’autres nécessitant l’attention des décideurs en termes de suivi ou carrément, des investigations dans le but de savoir la cause de cette situation.

Ceci conduirait à établir les responsabilités en cas de flou autour du financement ou de l’exécution des travaux. Pourquoi cette entrave à une initiative pourtant salutaire visant à faire avancer le pays à partir de la base ? L’on n’est pas loin d’un cas de détournement impuni des fonds alloués aux travaux. C’est ici le lieu d’interpeller la justice dans ce dossier de PDL145 T où l’on signale plusieurs trous noirs alors que selon le chronogramme établi, l’heure est au lancement de la 2eme phase.

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La justice doit en principe labourer sur ce terrain. Si le régime est accusé de tous les péchés d’Israel, c’est justement pour le laissez-aller constaté dans plusieurs domaines de la vie pourtant sacrés. À Kabaré , ce sont des privés en partenariat avec des politiques qui dictent leurs pensées en termes d’édifices et des oeuvres de développement.

D’où la question : à quand l’engagement de l’État à travers ses services autrefois au service de la population. La préoccupation demeure jusque-là sans réponse.

Mupechi Pécho André

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