Décidément, au Congo Kinshasa le ridicule ne tue pas ceux qui prétendent exercer l’art politique sinon, Katumbi et Kabila seraient les premiers à être ensevelis pour perversion politique. Ces deux acteurs politiques autrefois collaborateurs inséparables puis ennemis, ont curieusement choisi Addis-Abeba pour se réconcilier selon leurs entourages respectifs et pondre une déclaration contre leur pays car non sens et dépourvu de sérieux, déplore un analyste.
Kabila et Katumbi dénoncent la dictature qui serait installée dans le pays et appellent à l’unité (sic). Encore une fois, si le ridicule pouvait tuer. Question : Kabila est-il vraiment en bonne posture pour que, sans honte ni scrupule, il puisse parler de dictature ? Assurément non. L’ancien président parvenu au pouvoir de la manière connue de tous n’a aucune leçon à donner aux congolais du reste victimes dans leur ensemble des atrocités commises par le régime militaro – dictatorial de Kabila, poursuit l’analyste qui ajoute que le sang inoncent coulait régulièrement sous Kabila du fait de la pensée unique instaurée et de l’intolérance politique. Signes évidents de la dictature.
À ce demander qu’elle mouche a piqué Kabila bénéficiaire d’un traitement des princes bien qu’ayant quitté le pouvoir par la pression populaire après deux ans de dépassement de son mandat crapuleux? Aussi, faut-il rappeler que Katumbi mangeait avec le dictateur Kabila qui a fait de lui gouverneur de la riche province du Katanga aujourd’hui soumise à des menaces d’infiltration de tout bord à cause du germe de l’instabilité semé sous Kabila et Katumbi ? L’histoire demeure têtue. Katumbi n’a pas d’arguments contraires à la version qui le taxe d’enrichissement illicite au Katanga avec la bénédiction de son Maître Kabila.
La somme de ces abus empêche les deux hommes de parler Congo. Que la leçon sur la dictature vienne de Kabila ou de Katumbi, les cerveaux assis n’en croient pas un seul instant. C’est ici le lieu d’appeler plutôt à la vigilllence du peuple congolais face aux apparences de certains acteurs politiques. L’initiative de renoncer ou pas à la dictature ne peut provenir de ceux qui troublent la paix dans le pays et se deguisent en anges de lumière.
Mupechi Pechi André