RDC-Politique budgétaire : JB Mayo et Junior Mata ont harmonisé les plans de trésorerie et d’engagement budgétaire

Le Vice-premier Ministre, Ministre du Budget Jean-Baudouin Mayo a présidé une réunion ce Vendredi 24 Avril 2020. Au cours de cette rencontre le Vice-premier Ministre, Ministre du Budget Jean-Baudouin Mayo et le vice-ministre des finances ont harmonisé le plan de trésorerie et le plan d’engagement budgétaire du deuxième trimestre 2020, question de bien mener la politique budgétaire.

Il ressort de cette réunion que les recettes sont élevées à 1870 Mille Milliards de Francs Congolais avec un plan d’engagement assez bas. Pour éviter les confusions dans des chiffres, Jean-Baudouin Mayo et Junior Mata ainsi que les experts de ces deux ministères ont harmonisé les deux documents liés à la bonne exécution de la loi des Finances en cours.

« Le plan de trésorerie et le plan d’engagement budgétaire sont les deux instruments de gestion de la politique budgétaire. Les 2 ministères se réunissent pour harmoniser ces 2 instruments. En ce qui concerne le deuxième trimestre de l’année 2020, nous avons harmonisé les chiffres. Il ressort que les recettes vont totaliser environ 187 mille milliards de Francs Congolais. Nous avons été prudent de dégager une marge au niveau du plan d’engagement en retenant un montant légèrement plus bas par rapport au plan de trésorerie. Nous avons aussi veillé que le solde (225 milliards de Fc) soit couvert par le bon du trésor et par l’appui budgétaire que nous venons de recevoir du FMI », a précisé Vincent Ngonga, directeur de cabinet du Ministre des Finances.

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Celui-ci ajoute que le plan de trésorerie a été revu à la baisse pour la troisième fois au deuxième trimestre. Selon ses explications, les deux ministères ont pris en compte dans les deux instruments (plan de trésorerie et plan d’engagement budgétaire) l’appui budgétaire que la RDC vient de recevoir du FMI pour que le déficit qui sera provoqué par les répercussions du COVID-19 sur l’économie nationale soit couvert, soit par les bons du trésor, soit par l’appui budgétaire du FMI.

Les deux parties vont continuer à se concerter de temps à autre pour aplanir à chaque fois les divergences sur ces documents nécessaires de la politique budgétaire du pays.

Josué Mfutila

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