Plus de 3 millions de cas et 217 000 victimes du virus dans le monde ont été notifiés à ce jour. Cela entraine la perte attendue de l’équivalent de 305 millions d’emplois dans le monde d’ici fin juin, estime le Directeur général de l’Organosation internationale du travail (OIT).
Dans son éditorial le 1er mai 2020, Guy Reyder pense que les enjeux n’ont jamais été aussi élevés. « Les gouvernements continuent de suivre les avis scientifiques à la recherche de meilleures solutions, tout en renonçant aux avantages évidents d’un renforcement de la coopération internationale pour construire la réponse mondiale nécessaire à ce défi mondial », ajoute-t-il.
Alors qu’il faut encore gagner la guerre contre le COVID-19, « il semble de plus en plus évident que ce qui nous attend après cette victoire, c’est une «nouvelle normalité dans l’organisation de la société et la manière de travailler », affirme le Directeur général de l’OIT.
« En cette époque de COVID-19, le grand défi pour la plupart d’entre nous consiste à nous protéger du virus, nous et nos familles, et à nous accrocher à nos emplois. Cela se traduit, pour les décideurs politiques, par une lutte contre la pandémie sans pour autant entraîner des dommages irréversibles à l’économie », écrit Guy Reyder.
L’OIT espère que le 1er mai de l’année prochaine, « l’urgence pressante du COVID-19 sera derrière nous. Nous devrons alors nous atteler à la construction d’un avenir du travail qui s’attaque aux injustices mises en lumière par la pandémie, et aux défis permanents du climat et de la transition numérique et démographique qui ne peuvent plus être repoussés ».
Rachidi Mabandu Mikondo