Premier couac dans ce qu’on qualifie de « procès Kamerhe ». D’entrée de jeu, deux de trois prevenus, à savoir Sammih Jammal et Vital Kamerhe disent ne pas se connaître, répondant à une question du Tribunal de grande instance de la Gombe siégeant en chambre foraine à Makala.
« La justice et la vérité riment ensemble », explique Kamerhe devant les juges. A quel niveau avez-vous participé au Programme de 100 jours et en quelle qualité ? A cette question, Kamerhe dit qu’il a agit en tant que Directeur de cabinet du chef de l’État, « mais je n’étais pas le seul superviseur ». « Il y a eu au total neuf personnes dans la coordination », ajoute Kamerhe.
Devant le TGI/Gombe, Vital Kamerhe a dit ne pas connaître Sammih Jammal, comme le Libanais l’a nié quelques minutes auparavant. Kamerhe admet qu’en tant que Dircab, « je ne pouvais pas coordonner ce programme parce qu’il appartient au Premier ministre de le faire ». « Mais comme l’ancien Gouvernement etait réputé démissionnaire, on ne pouvait laisser le Président de la République croiser les bras pendant sept mois ».
Rachidi Mabandu Mikondo