Sud-Kivu : la société civile du territoire de Kabare plaide pour le désarmement des groupes armés actifs dans le PNKB

La société civile de Kabare plaide pour le désarmement des groupes armés actifs dans le Parc National de Kahuzi Biega, PNKB.

Ces groupes armés sont à la base de l’insécurité dans les milieux environnants le PNKB notamment le groupement d’Irhambi Katana en territoire de Kabare à seulement 45 Km de la ville de Bukavu.
Dans une correspondance adressée au commandant de la 33eme région militaire basée à Bukavu le général major Akili Muhindo dit Mundos, la société civile de Kabare informe que les groupes armés présents dans le parc national des Kahuzi Biega en plus d’insécuriser les habitants de Katana, ils s’adonnent à d’autres actes inciviques.
Ils exploitent l’or du PNKB et autres minerais et se lancent également dans la déforestation du Parc, lit-on dans ce document.

« Ces groupes armés procèdent à l’enlèvement des personnes, pillent les biens de la population environnante du Parc et installent les barrières illégales dans des villages voisins, les tueries, les menaces de mort et intimidations constituent le quotidien des habitants des villages de Mabingu, Kabushwa et Kahungu », déclare la société civile locale.


Parmi les groupes armés les plus actifs figurent, le groupe de CHANCE, le groupe de SHUKURU, le groupe de SHABANI, le groupe de CISAYURA et enfin le nouveau groupe de DOUZE, révèle la correspondance.
Les acteurs de la société civile de Kabare présument que certains policiers non matriculés et chassés de leurs fonctions au début de cette année 2020 en province se sont ralliés à ces groupes armés.
Ainsi, la société civile de Kabare demande le désarmement de ces groupes et leur réinsertion dans la communauté.

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Cette structure citoyenne plaide pour le renforcement, l’encadrement et l’équipement des éléments FARDC dans le groupement d’Irhambi Katana pour plus d’efficacité de leur mission.
La société civile de Kabare propose aussi l’organisation des couvre-feux dans le groupement d’Irhambi Katana pour mettre fin à la prolifération d’armes dans la contrée et exige des enquêtes indépendantes pour établir des responsabilités au regard des troubles qui s’y effectuent.
Expedit Kyalu, depuis Bukavu

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