Le Collectif d’avocats de l’évêque Pascal Mukuna, président de l’éveil patriotique et Représentant des Assemblées Chrétiennes de Kinshasa, ACK, dénonce une mauvaise procédure entamée par le ministère public lors de la confrontation de leur client avec la partie demanderesse.
Ce collectif d’avocats dénonce la précipitation dans la confrontation et qualifie le mandat d’arrêt provisoire émis par le ministère public comme d »un mandat précoce ».
» Nous sommes surpris par un mandat d’arrêt provisoire, c’est un mandat précoce. Le ministère public a accéléré avec une confrontation bâclée puisque l’audition de Mukuna a commencé au tour de 11 heures jusqu’à 16 heures. Et à 16 heures on n’a vu la dame débarquer », a déclaré maître Pascal, l’un des avocats de Pascal Mukuna à ACTU7.CD.
Par ailleurs, le collectif promet de se réunir dans les prochaines heures pour pouvoir définir les nouvelles stratégies.
» Nous allons révéler ce que nous comptons faire plutard, mais un mandat provisoire nous donne la voie soit de demander la liberté provisoire soit d’attendre et finir avec l’instruction et fixer l’affaire au Tribunal pour que nous allions plaider », a-t-il renchéri.
Il sied de signaler que l’évêque Pascal Mukuna passe sa première nuit au cachot du Parquet général près la cour d’appel de Kinshasa Gombe.
Il est accusé de viol, rétention des documents et menaces de mort.
Dostin Eugène Luange