La dernière audience du procès Kamerhe et consort contre le Ministère public aura lieu ce samedi à Makala avec le jugement du Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe. C’est en perspective de cette joute judiciaire que le parti de Vital Kamerhe, a à travers son Interfédéral ville de Kinshasa, fait une déclaration politique dans laquelle il estime qu »un acquittement
pur et simple de Vital Kamerhe sera la preuve du début d’un État de droit tel que prôné par le Magistrat suprême ».
Dans cette déclaration signée par le secrétaire Interfédéral adjoint en charge de l’organisation et du monitoring
Magloire Nlandu, l’UNC/Kinshasa note « des irrégularités procédurales, de l’absence des preuves du prétendu détournement impliquant de près ou de loin Vital Kamerhe président national de l’UNC et Dircab du Chef de le l’Etat ». C’est ainsi que les membres de ce parti au pouvoir appellent « les juges au bon sens et de ne dire que le droit ainsi qu’à ne pas céder à une quelconque pression tant au niveau national qu’international ». « Nous leur demandons de ne pas rater ce penalty à poteaux vide », déclarent-ils.
Les membres de l’UNC/Kinshasa reconnaissent avoir « suivi avec beaucoup d’intérêt le procès des 100 jours opposant Vital Kamarhe, président national de
l’UNC et Dircab du chef de l’Etat et consort contre le Ministère public et la partie civile ».
« De l’invitation entant qu’un simple renseignant, le Dircab du Chef de l’Etat, par son sens élevé au respect des institutions de la République notamment de la justice, s’est vu entraîner dans une gymnastique de plusieurs questions-réponses qui, par la suite a conduit à une arrestation irrégulière,
sans qu’aucune procédure juridique ne soit engagée d’une part, et d’autre part sans une enquête
sérieuse », constatent-ils.
L’UNC/Kinshasa salue « l’esprit républicain dont a fait montre Vital Kamerhe tout au long dudit procès ».
« Au cours de cinq audiences, le Ministère public et la partie civile n’ont pu démontrer la culpabilité de Vital Kamerhe à travers une preuve palpable », regrette l »Interfédéral de l’UNC/Kinshasa. « Le Ministère public et la partie civile se sont lancés dans une démarche des calomnies, des rumeurs, de ramassis des réseaux-sociaux et des suppositions », déplorent les membres de l’UNC à Kinshasa.
Rachidi Mabandu