Trois journalistes figurent parmi les victimes de la manifestation de sympathisants de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) contre la proposition des lois sur la réforme judiciaire en cours d’examen à la commission PAJ, dénonce l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC). « Il est plus que temps que les responsables de ce parti prennent la mesure de leurs égarements et mettent fin à cette barbarie qui donne l’impression de les coller à la peau », conseille l’UNPC.
Dans un communiqué de presse signé par son président Kasonga Tshilunde, l’UNPC « invite les dirigeants de l’UDPS à tout faire pour identifier leurs combattants qui ont agressé les journalistes en vue de les mettre hors d’état de nuire ». En même temps, elle demande à ce parti présidentiel de « libérer le chauffeur de Jean-Marie Bassa ainsi que sa voiture ». Occasion pour l’UNPC de rappeler que « le journaliste n’est pas politicien, il n’est pas son ennemi pour qu’il soit victime de la recherche de l’Information ».
Dans ses explications, l’UNPC précise que Jean-Marie Kassamba, patron du groupe de presse 50 et président provincial de l’UNPC/Kinshasa et deux autres journalistes ont été agressés et blessés. Il s’agit de Claude Molisho Kayembe de la RTNC et Jean-Marie Bassa, éditeur du journal « Flash Info Plus » et rapporteur de la Commission de la carte à l’UNPC.
« Si Molisho a été happé lors de ces manifestations, Bassa s’est retrouvé au siège de l’UDPS où il a été battu et blessé à la tête par les combattants qui ont fait disparaître sa voiture et son chauffeur », fait savoir l’UNPC. « Il a été évacué par un confrère pour un centre de santé de Lemba ».
Rachidi Mabandu