Le ministre de l’Agriculture rejette les accusations dont il est victime après avoir transmis au Premier ministre, le 21 février 2020, ses observations en lien avec une proposition de loi. Selon certaines sources, les mêmes observations auraient été expédiées par copie à la présidente de l’Assemblée nationale « sans être soumises à l’appréciation du Conseil des ministres et n’ont pas fait objet d’un quelconque blâme ni sanction ».
Et d’après une certaine opinion, le cas du ministre de l’Agriculture appartenant à l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) « devrait constituer une jurisprudence » par rapport à ce qui arrive au VPM de la Justice Tunda ya Kasende à qui on reproche d’avoir saisi l’Assemblée nationale sur les lois Minaku-Sakata sans passer par le conseil des ministres. « Deux poids deux mesures », crie-t-on.
Dans le souci d’éclairer la lanterne de l’opinion, le ministre Kasonga de l’Agriculture sort de son silence. « Je ne suis pas allé de moi-même au Parlement, j’ai été envoyé par le Premier ministre ». Dans la foulée, il précise que « j’ai été invité par le Parlement pour aller donner certaines précisions sur une loi qui existe déjà ». Le ministre Joseph-Antoine Kasonga est catégorique : « le cas de mon collègue de Justice est différent. Il a engagé les collègues du Gouvernement et le chef de l’État sans les mettre au courant », explique le ministre de l’Agriculture.
Rachidi Mabandu