RDC : Access Bank en justice contre un de ses agents, le procès prend fin ce mercredi

Le salarié d’Access Bank Israël Kaseya est accusé de faux et d’usage faux et pourrait risquer jusqu’à 5 ans de prison.
Le procès du présumé lanceur d’alerte devrait, en principe, se terminer ce mercredi 29 juillet avec l’audition des derniers témoignages, le réquisitoire et les plaidoiries.

Pour Access Bank, Israël Kaseya aurait « franchi la ligne rouge en 2019 en octroyant des crédits à de faux salariés ou des crédits plus élevés que ce que leur salaire aurait dû leur permettre. Des crédits qui n’auraient pas été remboursés… ». Il est poursuivi pour 500.000 dollars américains, mais la banque chiffre ses pertes à au moins 2 millions.

Access Bank dit avoir soupçonné des malversations et l’avoir même suspendu dès décembre 2019 pour raison d’enquête. Mais le banquier avait repris son travail, sans sanctions. En février de la même année, il est arrêté, mais relâché, le dossier classé sans suite. En mai, il est licencié, arrêté et cette fois maintenu en détention.

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Selon l’avocat de l’accusé, « tous ces ennuis en interne ou judiciaire sont le résultat d’un acharnement, son client ayant dénoncé plusieurs abus, comme l’ouverture de comptes pour des sociétés écrans des groupes Minocongo et Congo futur sans sanctions américaines, ou la perception de frais de gestions fantaisistes qui fonctionnent les comptes de certains clients ou sociétés. Me Jean-Didier Bakala assure que son client détient des preuves de ces malversations, a mis en garde sa direction et paierait aujourd’hui le prix fort. Toutes ces allégations, la banque les dément. Sauf sur l’existence de comptes liés à Minocongo. Ces comptes seraient fermés, assure Access Bank.

Rachidi Mabandu

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