Présidence CENI : « Je veux doter à l’exercice électoral la maturité » (Jean-Bonheur Kongolo, candidat)

« Ma vision c’est de voir l’exercice démocratique dans notre pays, prendre une maturité. Et un processus électoral transparent en est la clé de voûte », ces mots traduisent les ambitions qui animent la candidature de Jean-Bonheur Kongolo à la présidence de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

Lors d’un entretien à ACTU7.CD, ce candidat à la succession de Corneille Nangaa a laissé entendre que sa vision, différemment à ses prédécesseurs consiste à domestiquer la démocratie au niveau de la base.

« Notre démocratie a pris de l’ascenseur depuis 2005 lors du référendum. Et tous les présidents qui se sont succédé à la tête de la CENI ont contribuer d’une manière ou d’une autre à l’émergence de cette démocratie. Ma vision table sur l’organisation des élections locales. C’est de cette façon que nous réussirons à domestiquer notre démocratie au niveau de la base qui a toujours réclamé les élections municipales et locales. Cet exercice a échappé à mes prédécesseurs », a-t-il confié.

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Pour lui, la CENI doit être rendue redevable à la population et aux parties prenantes. Cette redevabilité passe par les réformes des lois susceptibles de renforcer sa transparence face aux électeurs.

« Si la CENI devient redevable à la population et aux parties prenantes, nous allons résoudre ipso facto le problème de vérités des urnes et atténuer les conflits post-électoraux. Ce défi doit être relever ensemble avec les parties prenantes au processus électoral. Nous devons réformer les lois électorales qui vont renforcer la transparence et la redevabilité de cette institution », a ajouté Jean-Bonheur Kongolo.

Pour y arriver « nous devons trouver de consensus sur ce qui fait avancer notre démocratie et bannir ce qui le choque à l’instar du conflit sur la double nationalité qui persiste, le mode de désignation des animateurs à un certain niveau du scrutin, bref, rendre aux électeurs, le pouvoir réel d’élire et ne proclamer que ceux qu’ils ont élus. C’est de cette façon que qui pourront passer des élections au développement après 2024 au lieu de s’éterniser sur les conflits qui caractérisent les électeurs et élus ».

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Josué Mfutila

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