Tous les ingrédients sont réunis pour que les élections ne puissent pas être organisées en 2023 par l’actuel régime de Félix Tshisekedi. Telle est l’analyse critique faite par Docteur Jacques Issongo Mfutu, activiste du mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA) au regard de la situation politique actuelle.
Dans une tribune parvenue jeudi 24 septembre à ACTU7.CD, cet activiste pro-democratie souligne que la classe politique est manipulée de ne organiser les élections après 5 ans, tel que voulu par la constitution.
Cependant, il motive son argumentaire du fait que si pour la première fois avec l’ancien Président Joseph Kabila, il nous a fallu deux ans supplémentaires pour obtenir les élections, il sera difficile avec l’actuel Président d’aller aux bureaux de vote sans une bonne préparation et installation du bureau de la Commission Électorale Nationale indépendante (CENI).
« Tous les ingrédients sont réunis pour que l’organisation des élections en 2023 soit impossible et même avant 2025. Alors que la population dans son ensemble et la classe politique sont favorables de manière directe ou indirecte, tacite ou voulue que ces élections soient tout simplement repoussées à une date où seul Dieu sait. Ce qui fera que le pays enregistre pour sa seconde fois le glissement », a-t-il déclaré.
Jacques Issongo Mfutu pense qu’il sera difficile d’organiser les élections en 2023 compte tenu aussi des réformes électorales qui divisent la classe politique et sociale. Ce dernier fait allusion à la récente proposition du sénateur Ngoyi Kasanji du Front Commun pour le Congo qui envisage que le Président de la République soit élu au suffrage indirect (parlement).
Ce qui est contre les réformes électorales proposées par le groupe de 13 personnalités politiques et sociales qui militent pour le consensus électoral.
Pour y remédier, Jacques Issongo invite la classe politique à discuter en toute urgence sur les réformes électorales nécessaires au parlement.
Dostin Eugène Luange