Une délégation de l’Alliance des bâtisseurs du Kongo (ABAKO) en séjour à Matadi, chef-lieu du Kongo Central est butée à une difficulté et non la moindre. Selon des sources contactées par ACTU7.CD, les membres de ce parti politique pourtant bien ancré dans la province, font face à un groupe d’individus qui se sont prononcés pour un affrontement suite à l’action en justice contre quelques députés pro Atou Matubuana.
Et pourtant, prévenant que l’ « ouverture de la session parlementaire fixée au 30 septembre ne se déroule dans la quiétude », cette délégation voulue restreinte de l’ABAKO s’est rendue à Matadi dans le but de « présenter auprès de l’exécutif provincial une proposition pour une tenue à la normale de l’ouverture de la session le 30 septembre ».
Cette proposition, apprend-t-on, comportait deux points, à savoir : l’ordre du jour avec un seul point qui est le discours du président Anatole Matusila. En second lieu, la présence de l’exécutif provincial peut-être même de son chef, le gouverneur Atou Matubuana.
Au Kongo Central, on déplore le fait que cette incidence malheureuse puisse annihiler cette démarche politique « qui allait engager la province vers une normalisation de la situation politique au Kongo Central ». Un des initiateurs se confiant à ACTU7.CD, précise que « cette proposition n’annihilait pas le dialogue ou n’est pas un plan opérationnel pour résorber la crise politique au Kongo Central. Nous regrettons que la justice, à travers les Cours et Tribunaux exerce une influence inouïe aux actions politiques devant amener à l’apaisement ».
Suite à ce énième incident survenu à Matadi, des observateurs avertis invitent l’élite politique de l’ex-Bas-Zaïre effectivement responsable « de s’engager dans une démarche d’esprit public plutôt que folklorique tendant à la bouffonnerie politique ». « La province mérite mieux », ajoute-t-on.
Rachidi Mabandu