Les enseignants membres du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO) et ceux affiliés au Syndicat national des enseignants catholiques (SYNECAT) étaient dans la rue le lundi dernier pour réclamer le départ du ministre de l’ EPST Willy Bakonga, et du directeur national de SECOPE (Service de contrôle de paie des enseignants) qui ne veulent pas respecter la décision du chef de l’Etat sur la prise en charge des enseignants. Ces enseignants ont également annoncé le début de leur mouvement de grève dans quelques jours. La configuration de cette grève est particulière. Elle ne se déroulera que chaque lundi et mardi et se caractérisera par une mobilisation en sit-in.
Les enseignants attendaient un geste de la part du gouvernement après la rencontre avec le Chef de l’Etat auprès de qui ils avaient présenté trois principales revendications. Jean Muteba président provincial du SYECO a évoqué « le respect du protocole d’accord de Bibwa signé le 18 décembre 2019, la paie de vrais enseignants (nouvelles unités), le paiement du 2e et 3e palier des enseignants payés, le départ du ministre de l’EPST, du directeur national de SECOPE, et Celui chargé de l’administration et finances »
En rappel, les échanges qui ont suivi entre le Service de Contrôle et de la Paie des Enseignants (SECOPE) et les deux syndicats n’ont pas permis d’évoluer.
Ces enseignants exigent également l’annulation de tous les arrêtés et toutes les commissions d’affectation signés par Willy Bakonga, ministre d’Etat, ministre de l’EPST qu’ils considèrent comme non conformes aux normes établies des effectifs autorisés. Pour eux, cette situation est une source d’obstacle à l’amélioration de condition de vie de l’enseignant congolais par le fait qu’elle ne permet pas le paiement du 2e et 3e palier.
Hervé Landry Ngoyi, à Mbuji- Mayi