Consultations : « Le FCC lèvera l’option de sa participation ou pas, après sa retraite politique de Safari Beach » (Willy Makiashi)

 

Devant la presse tant nationale qu’internationale jeudi à Kinshasa, Willy Makiashi a fait savoir que la position officielle du Front Commun pour le Congo sur sa participation ou pas aux consultations amorcées par le Chef de l’État Félix Tshisekedi sera donnée à l’issue de sa retraite politique qui démarre vendredi 6 novembre à Safari Beach.

« Jusque-là, aucune partie de la coalition ne s’est prononcée sur la fin de la collaboration. Le FCC est avec le Chef de l’État Félix Tshisekedi dans la coalition. Nous allons en retraite dont la date est déjà connue de tous. C’est à l’issue de cette retraite politique que le FCC lèvera l’option de participer ou pas aux consultations amorcées par le Président de la République », a-t-il déclaré.

Lors de cette rencontre avec la presse, à l’issue de laquelle « il a prouvé l’illégitimité de la cour constitutionnelle, à travers les nominations anticonstitutionnelles opérées par Félix Tshisekedi, à travers ses ordonnances prises dans l’illégalité », le Professeur Willy Makiashi réitère l’appel de sa famille politique, le FCC sur l’affaire Noël Kilomba et Jean Obulu.

Lire aussi  Sud Kivu : Le gouverneur Théo Ngwabidje adhère à l'union sacrée

« Nous continuons à demander la sagesse du Président de la République, en ce qu’il rapporte ses ordonnances anticonstitutionnelles nommant les 3 nouveaux à la Cour Constitutionnelle, en remplacement de ceux dont le mandat était en cours », a-t-il dit.

Selon lui, en cas de résistance, le Chef de l’État se rend poursuivable devant les instances judiciaires.

« (…) À travers ses ordonnances, le Président de la République a touché l’âme de l’État. Et l’État est en déliquescence ou en effondrement. C’est pourquoi nous parlons maintenant de la refondation de l’État. Nous sommes entrain de vivre les séquelles de 1960. Il n’y a pas de panique mais il y a la crainte de l’effondrement de l’État », a conclu l’élu du Parti Lumumbiste Unifié.

Ainsi, au nom « de la paix, l’unité nationale et la refondation de l’État », Willy Makiashi demande également aux juges nouvellement nommés « dans l’illégalité » par Félix Tshisekedi de démissionner de leur propre initiative.

Josué Mfutila

Lire aussi

Les plus populaires