Le Coordonnateur du Mécanisme National de Suivi de l’accord cadre d’Addis-Abeba (MNS), Dr Claude Ibalanky Ekolomba a reçu mardi 10 novembre dans son cabinet de travail, la Représentante spéciale du président de la commission et chef du bureau de liaison de l’union Africaine en RDC Michelle Hélène Natou Ndiaye.
Cette représentante est venue prendre contact avec le coordonnateur exécutif du MNS et son équipe après qu’elle ait présentée sa lettre de créance au Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui est le président du comité de pilotage de cet accord.
Plus de 7 ans après la signature de l’accord cadre d’Addis-Abeba, Michelle Hélène Natou Ndiaye pense qu’il est important d’évaluer ce qui a été fait dans le cadre de cet accord.
« Je suis venue pour une visite de courtoisie, c’était un devoir de venir rencontrer le coordonnateur exécutif du MNS et son équipe. Vous savez que l’Union Africaine dans son rôle en RDC a le devoir de faire en sorte que l’accord cadre d’Addis-Abeba soit mise en œuvre et donne les résultats escomptés. Après 7ans de la signature de cet accord, je pense qu’il faut faire un retour en arrière pour évaluer ce qui a été fait », a-t-elle laissé entendre.
Malgré les avancés significatives enregistrées, la chef du bureau de liaison de l’union Africaine en RDC a souligné qu’il y a énormément des choses à faire. Ainsi poursuit-elle, il est nécessaire de se focaliser sur la mise en œuvre à partir de maintenant de certains aspects qui n’étaient pas mis en œuvre.
Pour y parvenir, elle sollicite la continuité du dialogue et des dispositions de la mise en œuvre de l’accord cadre. Pour l’avancement de cet accord, l’Union Africaine compte travailler avec la RDC à travers le mécanisme national de suivi et à travers le dialogue avec les leaders politiques et Sociaux qui permettront de faire en sorte que toute personne qui est à l’œuvre pour la mise en œuvre de cet accord soit permanament en contact avec l’Union africaine.
L’Accord-cadre avait été signé le 24 février 2013 dans la capitale éthiopienne par onze pays africains sous l’égide des Nations-Unies. Il vise la restauration de la paix dans l’Est de la RDC, en proie à l’insécurité depuis plus de deux décennies. Les pays signataires s’étaient notamment engagés à ne pas soutenir les groupes armés actifs dans cette partie de l’Afrique.
Dostin Eugène Luange