La diaspora congolaise a été honorée aux consultations nationales par la présence de Me Martin Mulumba, Docteur et chercheur en droit public, spécialiste en Droit constitutionnel et Expert en Administration d’élections qui a été invité en cette qualité de chercheur pour prendre part à ces consultations présidentielles.
Le chercheur en droit constitutionnel a profité de cette occasion pour remettre au chef de l’État un exemplaire de sa thèse de doctorat portant sur la conception de sa fonction présidentielle en République Démocratique du Congo, thèse pour laquelle l’intéressé avait obtenu la mention « Très honorable », avec autorisation de publication.
Répondant aux questions de la presse après l’entretien avec le Président Félix Tshisekedi, Matin Mulumba a affirmé qu’il a trouvé un chef de l’État attentif, humble et déterminé à changer la situation pour le seul et unique intérêt du peuple.
Parlant de la coalition FCC-CACH, Me Martin Mulumba a déploré les fondements fragiles de cette alliance et les divergences persistantes entre acteurs qui ne profitent pas au peuple.
Le Docteur en droit a ajouté que le bilan attendu à la fin du quinquennat n’est pas celui de la coalition, mais celui du président de la République, qui doit prendre ses responsabilités pour éviter le naufrage.
Parlant des réformes électorales souhaitées et attendues, l’Expert en Administration d’élections a pointé du doigt les limites du système électoral congolais depuis 2006. Pour lui, il sera difficile d’avoir les élections crédibles et transparentes si rien ne change. Il a plaidé pour une double révision, celle de la loi électorale et celle de la loi portant organisation de la Commission électorale nationale indépendante.
Martin Mulumba a précisé que la souveraineté nationale appartient au peuple, qui doit s’exprimer librement lors d’une élection transparente. Cette souveraineté du peuple ne doit pas être ni étouffée ou confisquée.
Dostin Eugène Luange