Une délégation des organisations du système des Nations-Unies séjourne à Kamako, cité frontalière située à 150 km de la ville de Tshikapa depuis le jeudi 20 Novembre 2020, en provenance de Tshikapa et Kananga, pour une évaluation multi sectorielle en rapport avec les besoins de la population locale et ses environs, en vue d’une réponse humanitaire et de développement.
Sur place, on dénombre les Fonds des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), UNICEF, UNFPA, OCHA, ADRAS. Ces organisations vont mener des enquêtes sur la situation sécuritaire, économique, de paix, la réintégration des populations dans la société et l’accès à l’eau potable, chacune selon ses domaines d’intervention, renseignent nos sources.
« Nous sommes ici pour vous saluer et voir nos partenaires avec lesquels nous travaillons. La dernière fois on vous a dit que la MONUSCO est en train de partir, mais le système de Nations-Unies reste vous accompagner dans le développement. Madame Leïla Zerrougui vous encourage à rester dans la paix. Il n’y a pas de développement dans le conflit, restez dans la paix et dans la cohésion », encourage Oumarry Barry, chef du bureau du Haut Commissariat pour les Réfugiés, UNHCR.
Ces enquêtes interviennent après plusieurs opérations de distribution en cash, vivres et non vivres dans cette cité qui se trouve à la porte de l’Angola.
Diaris Kindalo à Tshikapa