Nouvelle plateforme politique, l’ « A2R » d’Henriette Wamu « refuse de capituler face aux fossoyeurs de la République »

Nouveau sigle dans le microscome politique rd-congolais, « A2R » n’est autre que l’Alliance pour la Réforme de la République. Mouvement politique né le lundi 16 novembre dernier à l’initiative de sa coordinatrice Henriette Wamu. Celle-ci a expliqué, le vendredi 20 novembre au cours d’une conférence de presse, les contours sur ce concept. Un rendez-vous avec les chevaliers de la plume qui s’est voulu plus pédagogique.

Henriette Wamu a reconnu que « depuis que j’ai pris l’initiative de lancer officiellement le courant politique dénommé Alliance pour la réforme de la République (A2R), je suis assaillie de toute part par des questions divers notamment celles qui me demandent des explications sur la dénomination de mon courant politique et son sigle ».

C’est à juste titre qu’elle a, en liminaire, expliqué que « le sigle A2R est une abréviation de la dénomination de mon courant. A signifie Alliance, R fait appel à Reforme et République. Ainsi, pour des raisons pratiques et sortir des sentiers battus, au lieu de tomber de l’empirisme actuel qui voudrait que l’on comme sigle ARR, nous avons choisi l’originalité et avons opté pour le sigle A2R ».


« Alliance pour la Réforme de la République. Trois mots clés sont regroupés à savoir : Alliance, Réforme et République », a expliqué Henriette Wamu. La coordinatrice de l’ « A2R » a estimé que « le regroupement dans ces trois mots n’est pas fortuit. Il est l’expression d’une démarche politique rationnelle, d’une alerte collective contre l’ignorance et le déni de la République ».

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Henriette Wamu a fait le constat selon lequel « cette République toujours proclamée et scandée, souvent malmenée, torturée, violée et massacrée mais jamais respectée, adulée et pratiquée ». Ce qui lui amène à déclarer que « le regroupement de ces trois mots exprime aussi notre refus de capituler face aux fossoyeurs de la République, face aux républicains dévoyés, face à la République tronquée ».

Pour Henriette Wamu, les adhérant à l’ « A2R » vont s’engager à « lutter contre vents et marées pour poursuivre un idéal, celui de faire adopter des réformes pour que la République trouve son vrai visage ». La voix autorisée du nouveau courant politique a insisté sur le fait que « la République n’a de sens et ne s’accorde qu’avec la démocratie, car celle-ci est le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple ».

Dans l’essence de la République, poursuit Henriette Wamu, « la démocratie peine le fait que le pouvoir est une propriété exclusive du peuple, c’est donc une propriété d’une communauté, d’une collectivité et non d’individu. En cela, la démocratie rejoint l’idée de la République qui donne la primauté à la communauté et non à l’individu ». « Ainsi, pour qu’un pays puisse se targuer d’être une République, il doit promouvoir les valeurs de démocratie. En fait, sans démocratie il n’y a pas de République », a reconnu cette alliée à l’UDPS/Tshisekedi.

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Cependant, Henriette Wamu regrette qu’en RDC, « nous soyons encore dans des balbutiements de la démocratie. Nous vivons souvent les faits qui sont des dénis de la démocratie. L’A2R s’engage à lutter pour la consolidation de la démocratie en RDC pour réformer la République proclamée pour le Congo », promet-elle.

Rachidi Mabandu

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