La page Mukuna est finalement en voie d’être tourné au sein du FC Renaissance. Il est vrai que l’homme n’a pas encore démissionné de son poste, mais il est en passe de laisser la gestion de l’équipe à un nouveau dirigeant. C’est le samedi 21 novembre dans la soirée qu’il a lancé un appel à candidature à sa succession. Une décision prise au terme d’une réunion avec les présidente actionnaires et les membres du Comté national des supporters (CNS) axée sur le recadrage de points saillants.
Pascal Mukuna reste en place en attendant la convocation d’une assemblée générale extraordinaire élective. « Je me retire compte tenu de mon emploi du temps. Je ne vais plus occuper le club au quotidien, mais nous allons créer un conseil d’administration auquel je serais membre pour aider l’équipe », a expliqué Mukuna appelant les supporters de Renaissance à aider le club de trouver cet oiseau rare pour prendre la direction du club.
Sur la fameuse correspondance balancée sur les réseaux sociaux annonçant sa démission il y a quelques jours, Pascal Mukuna dit ne pas la reconnaitre. « Depuis que je suis sorti de prison cela fait environ trois mois. Je n’ai jamais parlé de l’équipe ni accordé une interview dans la presse pour ce faire », nie-t-il pointant d’un doigt accusateur des gens mal intentionnés.
« Ça fait six ans que je me suis investit dans le club. Je ne peux pas abandonner ou quitter le navire de la sorte », affirme Pascal Mukuna. Il reste convaincu d’avoir mis toutes les batteries en marche pour que l’équipe reprenne le championnat en réglant les dossiers de certains joueurs.
Pascal Mukuna exclut toute hypothèse de voir Renaissance mourir à son absence. « Actuellement l’équipe séjourne à Kisantu dans la province du Kongo Central. Cela prouve que il y a une organisation », argumente-t-il.
Rachidi Mabandu