Depuis presque une semaine, des cas de justice populaire sont récurrents dans la ville de Mbuji Mayi. Six présumés bandits ont été brûlés vifs dans différents quartiers. Le matin de ce mardi 24 novembre vers 4 heures, un présumé voleur a été brûlé vif dans la commune de la Kanshi, non loin de la grand place de bonzola. Dans la nuit du dimanche à lundi, un autre présumé voleur des conduits électriques a, lui aussi été brûlé vif au quartier Kasavubu dans la commune de Dibindi.
Selon le témoin de ce deuxième cas, c’est un garçon du quartier qui avait l’habitude de voler des fils électriques qui a été brûlé la nuit. Il été surpris avec des câbles qu’il avait volés quelques part ».
Pour celui de ce matin, « ils étaient au nombre de sept personnes, dont deux personnes ont été pris main dans le sac, parmi lesquelles une femme. Cette dernière a été poignardée par les habitants du quartier, elle est internée pour le moment dans un hôpital de la place et l’homme lui a été brûlé vif tôt le matin vers 4 heures. L’homme brûlé serait un enfant du quartier Ciasasa, quartier situé non loin de la cathédrale Bonzola ».
Environ 4 présumés bandits ont été brûlés vifs en l’espace de quelques jours, a déploré Louis D’or Ntumba Ciapota.
« Il est vrai que la situation sécuritaire est préoccupante mais les autorités sont entrain de prendre des mesures. La situation est causée par l’obscurité qui caractérise la ville de Mbuji-Mayi par manque d’électricité . C’est ainsi que les voleurs en profitent. D’ailleurs 4 d’entre eux ont été brûlés vifs dans différents quartiers de la place. Nous condamnons ces actes car la population ne doit pas se rendre justice », a déclaré le maire de Mbuji-Mayi.
Pour sa part, le gouvernement provincial dit avoir pris des mesures auxquelles il a associé la police locale pour mettre fin à l’insécurité. Selon le ministre provincial de l’intérieur du Kasaï Oriental Lazare Tshipinda, des patrouilles nocturnes ont été intensifiées pour mettre fin à cette situation.
Le banditisme urbain a repris dans plusieurs quartiers de la ville de Mbuji-Mayi. Face à cette situation, les cas de justice populaire sont montés également en puissance dans cette partie de la RDC.
Hervé Landry Ngoyi, à Mbuji-Mayi