Dans le cadre de la réalisation des activités pour la campagne de 16 jours d’activisme de lutte contre les violences sexuelles, le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) organise, du 3 au 4 décembre, une table ronde à Tshikapa dans la province du Kasaï pour parler de la question.
Abordant la thématique « tous unis pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes dans le Kasaï, qu’elle priorité pour le gouvernement provincial ? », le ministre provincial ai de la santé Olivier Tombe a évoqué les conséquences de violences sexuelles sur des femmes vulnérables. Pour sa part, Kuadio Kuaku de l’UNHCR a, lors de l’ouverture de ces assises, appelé les participants a donner pendant ces deux jours les meilleurs d’eux mêmes, pour lutter contre les violences faites aux femmes.
Pour le député provincial Hubert Ngulandjoko, « le gouvernement provincial doit rendre effective la prise en charge policière pour permettre l’acheminement des bourreaux vers les instances compétentes, et l’installation des instances judiciaires dans tous les territoires ». De son côté, la nouvelle société civile congolaise a demandé au gouvernement provincial, « la mobilisation des fonds pour une campagne de vulgarisation de l’édit provincial sur les coutumes avilissantes à l’égard de la femme et de l’enfant kasaien.
Diaris Kindalo, à Tshikapa