Les rues de Gemena ont été prises d’assaut par des structures de la société civile, avec à leur tête l’ONG DH VSB ( voix sans bouche) pour manifester contre l’insécurité qui a élu domicile ces derniers jours dans le chef-lieu de la province, après les évènements malheureux survenus suite à la mort d’un jeune homme dans la prison centrale d’Angenga.
Cette marche a connu comme point de départ le Rond point Petro-baje pour prendre la direction des avenues Mobutu, de l’hôpital via l’avenue de l’Ubangi pour chuter au gouvernorat, lieu où le mémorandum adressé au président de la République a été lu et déposé.
Dans ce mémorandum, les manifestants ont énuméré les points qui ont motivé cette marche notamment :
La criminalité, la tuerie, le braquage, la visite à main armée, viol collectif et autres.
La société civile s’est rendue compte que ces maux soulevés ci-haut se sont bien comportés en plein couvre-feu décrété par la province.
» Vu tout ce qui précède, nous demandons la radiation de deux magistrats qui ont mal géré le dossier du défunt prévenu Mambila Serge, le départ des militaires du 1136è régiment dont quelques’uns parmi eux avaient procédé à l’utilisation des balles réelles sur les enfants qui manifestaient et cela a coûté la vie d’un enfant;
Aux autorités de se réveiller de leur sommeil et de sécuriser la population, faute de quoi nous allons demander leur départ », lit-on dans le mémo.
Ces organisations ont également fustigé « la justice à double vitesse, la partialité dans les jugements rendus… ».
Le gouverneur Jean Claude Mabenze qui a réceptionné ce document a promis aux organisateurs de le transmettre à qui de droit.
Cette marche s’est déroulée sans incident.
Pierre Akambu, à Gemena