La libération de Benjamin Wenga et Modeste Makabuza, respectivement Directeur général de l’Office des Voiries et Drainage (OVD) et Directeur général de la Société Congolaise de Construction (SOCOC) continue à susciter des réactions.
Pour l’organisation de la société civile Unis Mouvement Blanc, cette libération est « une énième entorse à la lutte contre la corruption, fléau qui gangrène la République Démocratique du Congo ».
C’est ce qu’a fait savoir son Coordonnateur, Jimmy Kande à travers une mise au point transmise ce lundi 11 janvier 2021 à ACTU7.CD.
« La libération des DG de SOCOC et de l’OVD est une énième entorse à la lutte contre la corruption dans notre pays. Cette violation de l’article 5 de l’ordonnance de mesures de grâce consacre l’impunité et renvoie un message fort au peuple congolais qu’ils ne doivent rien espérer des dirigeants actuels », a-t-il déclaré.
Tous ces faits, déplore Jimmy Kande « semblent se dérouler dans l’indifférence totale du Président de la République. Il rappelle que ceci intervient quelques semaines après la polémique sur l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (l’APLC) dont les animateurs impliqués dans des faits gravissimes sont pour certains en vadrouille et d’autres continuent d’exercer librement leurs fonctions ».
Pour ce faire, il demande au Président de la République de s’impliquer pour que les auteurs impliqués dans cette affaire de libération de deux condamnés pour détournements des deniers publics et des faits reprochés à l’APLC soient hors circuit.
Benjamin Wenga et Modeste Makabuza ont été libérés le vendredi 08 janvier 2020. Ils ont bénéficié d’une liberté conditionnelle selon des proches du ministre.
Dostin Eugène Luange